Un pied à terre parisien de 25 m2 pour Katharina et Jean-Cyril à proximité du Marché des Enfants Rouges pour pouvoir manger un coucous chez Omar, des graines chez Nanashi, des crêpes au Café Breitz, un sandwich chez Caractère de Cochon ou un plat du jour qui tient au corps au Bougnat. Après, pour faciliter la digestion, une petite promenade selon l’humeur au Musée de la Chasse, au Musée Picasso, au Musée Carnavalet, à Beaubourg ou dans les galeries alentours (sans oublier les centres culturels Suisses et Suédois). Et puis, un petit détour par le rayon quincaillerie du BHV pour rester connecté aux petits tracas de la vie quotidienne. Et les jours de décadence et de frivolité, un goûté chez Merci ou Plisson. Nous sommes dans l’épicentre de Paris, le 7ème ciel pour citadin branché.
Katharina et Jean-Cyril sont citoyens du monde, ils se sont rencontrés à New York, vivent en Suisse et gardent un coin de leur coeur à Paris, précisément dans cet épicentre qui vibre sous les ondes artistiques. Katharina est historienne d’Art et Jean-Cyril écrit des scénarios. Du coup, nous nous sommes fait un film de cet appartement. Il devait traverser les époques, remonter le temps, partir du XVIIIème avec ses tomettes d’époque pour finir sa course par des carreaux contemporains suédois fabriqués à Marrakech, faire un arrêt sur les années 50 et l’esprit scandinave pour terminer par un zoom sur la culture nomade du Sahara avec quelques tapis Berbères et suspensions en osier. Les tâches de Rorschach, les miroirs « Morning », les livres sont autant de fenêtres sur un monde intérieur. En écho au mur de « l’introspection », la fresque géométrique directement peinte sur le mur donne le « La » à la petite musique des lieux. Le canapé et le bureau respectivement longs de 3 mètres se moquent des m2 et murmurent : small is great !